Penny Serenade: 11/25/06

samedi, novembre 25, 2006

Solitude

L'art de clown

Encore la lune...

La dépression

Il faut sortir, la lumière éveille, j'en suis sûr... Ne dites pas le contraire vous auriez tort, ce n'est pas une histoire de dépression, ce n'est pas mental, c'est physique.

Il paraît que la dépression est une maladie pas seulement intentionnelle mais aussi très contagieuse. Des que tu commences a avoir 'les pensées noires', a réfléchir sur comment 'mettre une fin a tes jours', a désirer un ami au tour de toi, c'est là justement que la famille et les amis t'abandonnent. Parce que ils ont peur de leur propre démons. Parce que ils ont peur de toi, de la force de ce que tu ressens... Et j'ai peur moi même! Le jour s'approche à une vitesse incroyable et je sais que mon histoire ne sera pas racontée. C'est pas la peine de la raconter. Peut-être que je suis bi-polaire -malgré l'avis de mon médecin en Suisse - et peut être que les trois années quand je me pensait heureuse il était en fait la plus longue phase maniaque du monde!

ENCORE À PROPOS DE MOI

De nombreux biographes ont laissé des écrits contradictoires sur ma vie, mes amis, mes amours, mes emmerdes et ma carrière de clown. Alors, je prends le relais pour raconter l'histoire, la vraie. Issue d'une famille de nains roux dans le Pays de Merveilles et n'étant malheureusement ni un nain ni une merveille je fut vite rejetée par ma famille.Ma mère me disait:"Dis-moi, dis-moi, dis-moi, dis-moi, qu'est-ce-que je fais de toi?" Je pleurait tout le temps et je pleurait fort et ça enervait tellement ma mère qu'elle a decidé de me mettre un masque de clown avec un très beau sourire et de se mettre des boules quies dans ses oreilles. Vite indignée par les conduites brutales et compulsives de ma mère, j'ai decidé fuire le domicile maternel pour me cacher dans le cirque, où j'ai connue une enfance tranquille cachée dans les oreilles d'un elephant, mais toujours avec mon masque et mon très beau sourire.

DIVERS OU QUELQUES MIETTES D'INFO

Je suis un clown...Je suis l'encarnation même du rien absolut. Je suis une rousse. Je ne passe aucune journée sans qu'il m'arrive une histoire inutile. Italienne née au Brésil, éternellement amoureuse de la France et sans jamais savoir vraiment où poser mes valises - ce que me permet de parler plusieurs langues, la langue du bois incluse -, je suis la preuve vivante que le mélange des cultures peut parfois être néfaste. Je suis aussi le seul être vivant capable de sortir un zéro en jouant au dé.Je ne vis que d'amour, d'eau fraîche et de la musique envoyée par email ou télechargée travers e-mule. Je suis aussi la première à démontrer que, lorsqu'on plonge un corps dans une baignoire, le téléphone sonne.

Pablo Neruda

"Il meurt lentement Celui qui ne voyage pas, Celui qui ne lit pas, Celui qui n’écoute pas de musique, Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentement Celui qui détruit son amour-propre, Celui qui ne se laisse jamais aider. Il meurt lentement Celui qui devient esclave de l’habitude Refaisant tous les jours les mêmes chemins, Celui qui ne change jamais de repère, Ne se risque jamais à changer la couleur De ses vêtements Ou qui ne parle jamais à un inconnu Il meurt lentement Celui qui évite la passion Et son tourbillon d’émotions Celles qui redonnent la lumière dans les yeux Et réparent les coeurs blessés Il meurt lentement Celui qui ne change pas de cap Lorsqu’il est malheureux Au travail ou en amour, Celui qui ne prend pas de risques Pour réaliser ses rêves, Celui qui, pas une seule fois dans sa vie, N’a fui les conseils sensés. Vis maintenant ! Risque-toi aujourd’hui ! Agis tout de suite ! Ne te laisse pas mourir lentement ! Ne te prive pas d’être heureux ! “ PABLO NERUDA